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Discussion: Mais où sont passés les noctambules ?

Vue hybride

  1. #1
    Noctambules Avatar de Human-Fly
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    décembre 2005
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    Smile

    C'est vraiment une belle idée, le paradis des chiens !

    J'y avais moi-même pensé dès mon enfance, d'ailleurs.




    Bonne fin de nuit ou bon début de journée tout le monde !...

  2. #2
    Noctambules Avatar de Human-Fly
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    décembre 2005
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    Thumbs up



    C'est ouvert !










    Bonne soirée et bonne nuit tout le monde !...

  3. #3
    Noctambules Avatar de Philippe
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    Smile Cherchant dans mes vieux fichiers, un vieux poème, écrit lorsque j'étais (beaucoup) plus jeune ...

    LITANIE POUR UN MASSACRE

    (exercice au passé simple, au présent décomposé, au futur improbable)


    Quand ell' s'approcha de moi pas à pas,
    Ell' pensait que je n' la remarqu'rais pas.
    Moi, j'avais les yeux cernés par des noix,
    Et j'avais aussi la gueul' plein' de bois.
    Tout c'la fit qu'en fait, je n' l'aperçus pas.

    Sur un pouf couché, et dans le coma,
    J'entendis alors un' voix près de moi :
    "Et alors, darling, tu m' reconnais pas ?"
    Plongé dans le rêve, la musiqu' rasta,
    J' fis semblant que non, et n' répondis pas.

    La belle inconnue était près de moi.
    Son parfum subtil était plein d'appâts,
    Douce était la peau, douce était la voix,
    J' fis même un effort, j'étendis le bras,
    Et sur ses jamb's longues j'effleurai les bas.

    J'entrouvris les yeux, et là, tout baba,
    J' découvris un' très pulpeuse nana.
    Sa taille élancée qu'ell' me présenta.
    Ses yeux pleins de grâce qu'elle maquilla.
    Ses cheveux coupés qu'elle ébouriffa.

    La nuque parfaite qu'elle dévoila,
    Le regard sensuel qu'elle me lança,
    Ell' tremblait je crois, puis ell' murmura :
    "Mon amour, ma vie, je sais que c'est toi.
    Nous avons déjà flirté autrefois.

    Aujourd'hui encore, accompagne-moi,
    Sur ces chemins creux, ne me laisse pas.
    Je suis là pour toi, j'ai envie de toi,
    Sans toi mon amour, je n'ai ici-bas,
    Nulle envie de vivre, nulle envie que toi.

    Je suis là pour toi, partons d'ici-bas,
    Demande-moi tout, tout c' que tu voudras,
    Et tout c' que tu veux, crois-moi tu l'auras,
    Tu le recevras, je t'en prie crois-moi,
    C'est ton seul espoir d'être auprès de moi."

    Y avait rien à faire qu'à y aller là-bas.
    Qui était cett' femme, cette femme-là ?
    Un prisme, un mystère, ou ma propre aura ?
    "C'est ta mort, dit-elle, et maint'nant suis-moi.
    Tu m'as vue maint'nant, tu as encore le choix."
    .
    Forum MQCD Musique Classique
    http://www.mqcd-musique-classique.com/
    .

  4. #4
    Noctambules Avatar de Human-Fly
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    Smile

    Citation Envoyé par Philippe Voir le message
    LITANIE POUR UN MASSACRE

    (exercice au passé simple, au présent décomposé, au futur improbable)


    Quand ell' s'approcha de moi pas à pas,
    Ell' pensait que je n' la remarqu'rais pas.
    Moi, j'avais les yeux cernés par des noix,
    Et j'avais aussi la gueul' plein' de bois.
    Tout c'la fit qu'en fait, je n' l'aperçus pas.

    Sur un pouf couché, et dans le coma,
    J'entendis alors un' voix près de moi :
    "Et alors, darling, tu m' reconnais pas ?"
    Plongé dans le rêve, la musiqu' rasta,
    J' fis semblant que non, et n' répondis pas.

    La belle inconnue était près de moi.
    Son parfum subtil était plein d'appâts,
    Douce était la peau, douce était la voix,
    J' fis même un effort, j'étendis le bras,
    Et sur ses jamb's longues j'effleurai les bas.

    J'entrouvris les yeux, et là, tout baba,
    J' découvris un' très pulpeuse nana.
    Sa taille élancée qu'ell' me présenta.
    Ses yeux pleins de grâce qu'elle maquilla.
    Ses cheveux coupés qu'elle ébouriffa.

    La nuque parfaite qu'elle dévoila,
    Le regard sensuel qu'elle me lança,
    Ell' tremblait je crois, puis ell' murmura :
    "Mon amour, ma vie, je sais que c'est toi.
    Nous avons déjà flirté autrefois.

    Aujourd'hui encore, accompagne-moi,
    Sur ces chemins creux, ne me laisse pas.
    Je suis là pour toi, j'ai envie de toi,
    Sans toi mon amour, je n'ai ici-bas,
    Nulle envie de vivre, nulle envie que toi.

    Je suis là pour toi, partons d'ici-bas,
    Demande-moi tout, tout c' que tu voudras,
    Et tout c' que tu veux, crois-moi tu l'auras,
    Tu le recevras, je t'en prie crois-moi,
    C'est ton seul espoir d'être auprès de moi."

    Y avait rien à faire qu'à y aller là-bas.
    Qui était cett' femme, cette femme-là ?
    Un prisme, un mystère, ou ma propre aura ?
    "C'est ta mort, dit-elle, et maint'nant suis-moi.
    Tu m'as vue maint'nant, tu as encore le choix."

    Excellent poème !




    Bonne fin de nuit tout le monde !...

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