Mais où sont passés les noctambules ?

[Philippe]

Un ancien premier ministre belge qui ne mâche pas ses mots :

[Human-Fly]

Un ancien premier ministre belge qui ne mâche pas ses mots :

Effectivement...

J'avais déjà vu sur des chaînes de télé françaises des extraits de cette intervention.
Là, je viens de regarder toute la petite vidéo, et je suis d'accord avec tout ce que dit ton compatriote.


Je suis d'accord sur l'ensemble des critiques formulées, en particulier sur la nécessité de collecter des impôts dignes de ce nom en mettant fin à d'invraisemblables privilèges (armateurs, Église Orthodoxe, etc..)

Mais je partage également le point de vue exprimé à la fin de l'intervention.
En effet, Tsipras dispose d'une incroyable légitimité en Grèce, du fait du résultat des récentes élections dans ce pays, mais aussi du fait du résultat du très récent référendum grec.
Et en effet, il appartient à Tsipras de choisir la manière dont l'histoire se souviendra de lui. Un "accident électoral" ( excellente formule ! ), ou un révolutionnaire qui aurait le courage d'effectuer les réformes nécessaires au maintien de la Grèce dans la zone euro.


Ceci dit, dans le contexte actuel, je rejoins Daniel Cohn-Bendit lorsqu'en réponse à l'intervention de Guy Verhofstadt (avec lequel il a écrit un livre sur l'Europe) il dit en substance que l'heure n'est pas à ce genre de diatribes (si fondées que puissent être les critiques exprimées). Selon Cohn-Bendit, il faut aujourd'hui "prendre de la hauteur" pour maintenir la Grèce dans l'euro en trouvant le plus vite possible un accord durable mutuellement acceptable.

Donc oui, l'ancien premier ministre belge a raison dans les critiques qu'il formule, mais l'heure devrait être à la diplomatie.

Une fois la crise actuelle réglée, le temps ne manquera plus guère pour de savoureuses engueulades nourries de légitimes arguments.




Bonne fin de nuit tout le monde !...