C'est ouvert...








Je n'ai jamais été "chiraquien".
J'ai pourtant voté une fois pour lui en 2002 pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen.
Outre ces circonstances particulières, et même exceptionnelles à l'époque, j'avoue avoir été touché en apprenant la mort de Chirac aujourd'hui en début d'après-midi.

Certes, je ne lui ai pas toujours donné raison, très loin de là.
Mais je lui reconnais - tout particulièrement à titre posthume - une certaine envergure politique, un certain humanisme, une certaine humanité. Sans non plus l'avoir jamais considéré comme parfait dans aucun de ces domaines.
Mais en comparaison de ce que je perçois comme une certaine médiocrité de la vie politique actuelle, aussi bien en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, et sans doute, hélas, dans la majorité des démocraties, notamment occidentales, je trouve qu'il y avait au moins chez Chirac une certaine épaisseur politique, une certaine ampleur, des convictions.
Je n'oublie pas son respect pour toutes les cultures, incarné notamment par le musée parisien qui porte aujourd'hui son nom, par exemple.
Ni son engagement en faveur des personnes souffrant de pathologies parfois invalidantes, des handicaps physiques à des dysfonctionnements psychiques tels que l'autisme, par exemple.

Ceci dit, je ne veux pas non plus donner dans l'hommage inconditionnel, et je me refuse aussi à me laisser aller à la tentation facile de la nostalgie.

Je ne dirai donc pas en regardant la politique d'aujourd'hui que "c'était mieux avant", mais je préfère au contraire croire profondément que "ce sera mieux demain" .




Sur ces quelques considérations un peu plus sérieuses que parfois, je vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit...