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Discussion: Le 06 -->23

Vue hybride

  1. #1
    Membre Avatar de Dragao
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    avril 2020
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    Longue vie aux guss de ton espèce ...

    On en crève des esprits policés sous couvert de lâcheté de meute, des pleutres de l'opinion, de la pensée laiteuse, des esprits faibles, des champions de l'index inquisiteur et j'en passe ...

    Et comme tu dis, il n'y a que les singuliers qui en valent la peine, les autres ne sont là que pour finir comme engrais pour les vers ...

    Et comme chantait feu Brassens :

    "... Ô vie heureuse des bourgeois
    Qu'avril bourgeonne
    Ou que décembre gèle,
    Ils sont fiers et contents

    Ce pigeon est aimé,
    Trois jours par sa pigeonne
    Ça lui suffit il sait
    Que l'amour n'a qu'un temps

    Ce dindon a toujours
    Béni sa destinée
    Et quand vient le moment
    De mourir il faut voir

    Cette jeune oie en pleurs
    C'est la que je suis née
    Je meurs près de ma mère
    Et je fais mon devoir

    Elle a fait son devoir
    C'est a dire que oncques
    Elle n'eut de souhait
    Impossible elle n'eut

    Aucun rêve de lune
    Aucun désir de jonque
    L'emportant sans rameurs
    Sur un fleuve inconnu

    Et tous sont ainsi faits
    Vivre la même vie
    Toujours pour ces gens là
    Cela n'est point hideux

    Ce canard n'a qu'un bec
    Et n'eut jamais envie
    Ou de n'en plus avoir
    Ou bien d'en avoir deux

    Ils n'ont aucun besoin
    De baiser sur les lèvres
    Et loin des songes vains
    Loin des soucis cuisants

    Possèdent pour tout cœur
    Un viscère sans fièvre
    Un coucou régulier
    Et garanti dix ans

    Ô les gens bien heureux
    Tout à coup dans l'espace
    Si haut qu'ils semblent aller
    Lentement en grand vol

    En forme de triangle
    Arrivent planent, et passent
    Où vont ils? ... qui sont-ils?
    Comme ils sont loin du sol

    Regardez les passer, eux
    Ce sont les sauvages
    Ils vont où leur désir
    Le veut par dessus monts

    Et bois, et mers, et vents
    Et loin des esclavages
    L'air qu'ils boivent
    Ferait éclater vos poumons

    Regardez les avant
    D'atteindre sa chimère
    Plus d'un l'aile rompue
    Et du sang plein les yeux

    Mourra. Ces pauvres gens
    Ont aussi femme et mère
    Et savent les aimer
    Aussi bien que vous, mieux

    Pour choyer cette femme
    Et nourrir cette mère
    Ils pouvaient devenir
    Volailles comme vous

    Mais ils sont avant tout
    Des fils de la chimère
    Des assoiffés d'azur
    Des poètes des fous

    Regardez les, vieux coqs
    Jeune oie édifiante
    Rien de vous ne pourra
    Monter aussi haut qu'eux

    Et le peu qui viendra
    D'eux à vous
    C'est leur fiente
    Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux"

    A un ces quat' l'insecte ...
    Dernière modification par Dragao ; 30/06/2020 à 20h19.

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