Prendre la mouche ?
Prendre la mouche ?
.
bien joué
Bien qu'il soit question de mouches, et malgré ce que pourraient croire certains esprits mal tournés, le verbe 'prendre' n'a pas ici son autre sens classé X, que certaines personnes trop tatillonnes appliquent parfois à ces malheureux diptères ().
Non, 'prendre' signifie ici "recevoir" ou "ressentir l'effet de" comme dans "prendre ombrage".
Qui s'est déjà promené au fin fond des campagnes françaises, du côté de Marly-Gomont ou du Monteil-au-Vicomte, par exemple, aura pu parfois constater, dans un pré voisin, qu'une vache est soudain devenue comme folle, se mettant à courir en meuglant à travers son lieu de pâture, alors qu'aucune de ses congénères n'avait l'air de l'avoir spécialement perturbée. Et, inévitablement, vous vous dites alors "mais quelle mouche l'a donc piquée ?".
Eh bien justement ! Imaginez-vous à sa place, en train de brouter tranquillement, lorsque, alors que vous soulevez votre queue histoire de lâcher tranquillement une de ces bouffées de méthane qui participent à la pollution de notre atmosphère, un taon espiègle vienne par là planter son dard dans une zone très sensible.
Dans ces conditions, une fois qu'on sait tout, on comprend très bien la réaction brutale du ruminant. Mais vu de l'extérieur, ce bovin paraît s'être énervé d'un coup pour rien.
Cette expression date du milieu du XVIIe siècle (mais "prendre mouskes" existait déjà au XIVe). À cette époque, le terme 'mouche' désignait tous ces insectes volants et agaçants que sont les mouches, les guêpes, les bourdons, les frelons, les taons, etc.
Et pour expliquer encore plus la naissance d'une telle expression, il est intéressant de savoir qu'au XVIe siècle, 'mouche' employé au figuré désignait aussi une pensée brusque ou un souci.
Ah ah ! je perçois maintenant l'allusion au monde bovin
Merci pour cette énigme, j'ai appris qqch
Notons tout de même la subtile différence entre prendre la mouche et enculer des mouches (en bon français : sodomiser des hyménoptères) : ce n'est pas du tout la même chose
Cette "polysémie" du terme "mouche" évoquée dans l'article ... hé bien elle semble perdurer de nos jours (même si dans tous les cas il s'agit de sales bêtes ) - en tout cas si l'on en croit l'article de wikipédia à cet insecte dédié : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouche.
Comme quoi, entre le moyen âge et nous il y a plus de points communs qu'il ne paraît ...
.
On ne connaît pas l'origine de cette expression, apparue (ou du moins attestée) au XVIIIe siècle, seules existent des hypothèses - mais qui s'en soucie ? Certains y voient une allusion à un livre saint ; d'autres évoquent une date pressentie pour une fin du monde programmée ; d'autres y voient une moquerie, mais sans qu'on sache de qui ...
.
Attendre jusqu'à la Saint Glain Glain? (pas vraiment sûr de l'orthographe)
Je crois que ça s'écrit plus simplement, la Saint-Glinglin mais non, ce n'est pas ça ...
Relire attentivement le libellé de l'énigme ... il y a plus d'indices qu'il n'y paraît
.
Je suis incapable de trouver, mais qui s'en soucie, effectivement...
Je dirais même que tout le monde doit s'en moquer comme de l'an 40 !...
Bravo !!! moi qui m'attendais à devoir fournir qqs indices supplémentaires - ce que je m'apprêtais à faire ...
Comme on pourra le lire ici la référence au Coran est incertaine (l'article évoque Alain Rey, il s'agit du Dictionnaire des expressions, et Claude Duneton, l'auteur de La Puce à l'oreille - autre ouvrage de référence sur l'origine des expressions françaises), - tout aussi incertaine d'ailleurs que les autres origines avancées.
Chez nous, on utilise aussi l'expression "s'en foutre comme de l'an 40" ...
Bien joué
.
Une petite session facile !
Une expression qui nous vient d'une fable de la fontaine, et qui nous dit en gros qu'il est déconseillé de se montrer trop présomptueux...
( La fable ne nous dit pas exactement ça, ni l'expression qui en est tirée non plus, mais trop de fidélité dans ma retranscription de l'expression ou de son origine vous aurait vraiment fait trouver trop facilement... )
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ?
.
On n'a toujours besoin de plus petit que soi?
Vendre la peau de l'ours ?
.
C'est bien ça !
Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué .
Et ici, la fable de la Fontaine.
Bien joué Philippe, à toi la main !
Merci
L'expression fit popularisée par La Fontaine, en effet, mais déjà attestée bien avant : chez Commynes, par exemple (Mémoires, IV, 2) : il ne fault marchander [faire commerce] la peau de l'ours devant [avant] que la beste soit prise ou morte. Mais La Fontaine a pompé sur presque tout le monde
Allez, autre chose :
Cette métaphore naïve et transparente développe l'idée d'une gâterie. Le choix de cette douceur a peut-être été inspiré du vieux terme bistouquette ...
.
On ne peut rien te cacher
.
La pratique est commune en Belgique, si j'en crois mon exemple (mais suis-je représentatif ? ça je l'ignore ) mais elle est universelle néanmoins (encore heureux ). Quant à savoir si l'expression est plus courante en B. qu'ailleurs, je n'y crois pas ...
.
Laluna à la mort de son père sur le forum avait posté une vidéo d'une chanteuse quebecquoise qu'il affectionnait, celle-ci parlait de turlutte effectivement.
Malheureusement il semble ce post à disparu avec les néttoyages successifs
En voilà un bon exemple de turlutte :
Elle n'a rien à envier à Bobby Lapointe
Ah ... on se rapproche mais les Québécois n'ont rien à voir dans l'histoire
.
L'expression en fait (connue de tous) est étonnante car son origine est amusante. Le mot bistouquette est important, on suppose que c'est la déformation de ce dernier qui est à l'origine de l'expression qu'on recherche. Berroyer, en 1983, a utilisé à la place le mot nouille
.
hé hé hé ... bien vu
.
Il y a actuellement 5 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 5 invité(s))
Liens sociaux